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Du vent, de la lumière et 21 IMOCA prêts à en découdre pour leur rentrée. Les Runs Azimut cet après-midi s’annoncent comme un moment unique pour observer les attitudes de chacun dans des conditions musclées.

Les skippers sont unanimes : « Ça va fumer ! » Avec 20 à 25 nœuds et une mer à peu près maniable entre Lorient et Groix, les chronos devraient s’affoler sur les IMOCA. Les regards des spectateurs que l’on attend nombreux sur le site à partir de 15 h 30 seront sans doute braqués sur les foilers qui représentent plus de la moitié des engagés : Qui cabre, qui reste parallèle, qui vole haut, bas, volette ? Et surtout, à partir de quelle vitesse décollent-ils, variable clef de la performance dans toutes les phases de transition des épreuves à venir ? 

Question d’attitude … et de prise en main

Bien sûr, la hiérarchie des chronos dépendra des performances intrinsèques de chaque bateau. Et on sait déjà dans ce domaine que la toute dernière génération de foilers a encore franchi un pas. Mais dans des conditions musclées et sous les rafales du vent de terre attendu, c’est surtout le niveau de prise en main et de mise au point de chaque bateau qui seront déterminants. Les nouveaux IMOCA, ou ceux qui ont été transformés en chantier ces derniers mois et remis à l’eau tout récemment, navigueront avec certainement plus de retenue que les bateaux rodés depuis de longs mois, voire plusieurs saisons. Il sera néanmoins passionnant de comparer les performances et surtout les attitudes en vol des plans VPLP (Charal), Verdier (Advens for Cybersecurity) et Kouyoumdjian (Arkea Paprec). Une triplette architecturale qui souffle comme un vent frais sur l’IMOCA, avec de nettes différences aussi bien dans les carènes, l’implantation et formes de foils que sur les plans de pont.