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L’enseignant chercheur à l’Université de Bretagne Sud organisait dans le cadre du dixième Défi Azimut une conférence avec les acteurs locaux sur les problématiques environnementales. Rencontre

Qu’est ce qu’un professeur des universités vient faire sur les pontons du Défi Azimut ?

« Je viens d’abord en ami, car je connais depuis longtemps Jean-Marie Corteville et je donne un coup de main à l’organisation en tant que pilote bénévole. Et comme le Défi rassemble beaucoup d’acteurs locaux, nous avons profité de l’occasion pour organiser une conférence sur le thème de la Course au large et du développement soutenable. »

 

Quels étaient les intervenants ?

« Aux côtés de l’UBS, nous avons réuni le collectif La Vague, l’IMOCA mais aussi la Sellor, Eurolarge, Explore et AudeLor. Chacun a présenté ses travaux et la conférence s’est poursuivie par un temps d’échange.  »

 

Mais tous ces acteurs n’ont pas forcément les mêmes problématiques et axes de travail ?

« Oui mais on se rend compte que tout est imbriqué. Je travaille depuis presque 30 ans sur les bio-composites en temps que chercheur et en parallèle, l’urgence climatique augmente. On ne peut pas se cantonner à son domaine propre, il faut créer des passerelles, confronter les regards qui sont parfois en contradiction pour développer une pensée collective.

A l’UBS, nous avons créé il y a deux ans Archipel qui est un institut de recherche avec trois thématiques : le littoral comme bien commun, le port et la course au large. Un événement comme le Défi Azimut est un rendez vous intéressant car il est au carrefour de ces problématiques et doit aussi réfléchir à son propre impact sur l’environnement »