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Bouquet de fleur dans une main et bouteille de champagne dans l’autre, c’est un Charlie Dalin tous sourires et serein qui a débarqué ce matin sur les pontons de Lorient La Base. Il revient sur les enseignements de cette deuxième victoire consécutive dans le Défi Azimut Lorient Agglomération, la troisième de la saison sur trois courses disputées …

 « Cette victoire a une vraie bonne saveur ! Je l’attendais avec impatience avec la présence des nouveaux bateaux, avant l’arrivée du prochain APIVIA l’année prochaine. Ce Défi Azimut se termine  sur beaucoup de positif. J’ai pris beaucoup de plaisir sur ce parcours dessiné par la direction de course. Mais, surtout, comme chacun avait fait ses derniers petits ajustements, c’était une vraie répétition générale avant la Route du Rhum. Je suis content, on a fait un gain de 5-7% de vitesse dans certaines conditions. C’est la bonne nouvelle du Défi Azimut. On a réussi à trouver des clés pour aller encore plus vite qu’avant. Au portant notamment, où on faisait un peu jeu égal, mais là on a trouvé des solutions pour naviguer un cran au-dessus à cette allure… Je ne me suis pas économisé non plus, avec pas mal de changements de voile qui ne se voient peut-être pas vu sur la carto mais qui m’ont permis de toujours garder Thomas et Jérémie à distance. C’est de bon augure pour la Route du Rhum, parce qu’il y a beaucoup de portant  sur cette transat.

On a eu des bords très rapides et j’ai bien pu tirer sur APIVIA, c’était sympa, même si j’ai fait une petite sortie de piste à la deuxième bouée, mais ça arrive à tout le monde (rires) Je suis arrivée à Azimut 2 dans un vent très instable et assez faible sous J0 (grand génois NDLR) et grand-voile haute, j’enroule la bouée et là, une risée arrive, mais trop tard. Le vent est monté à 19 nœuds au près sous une voilure qui n’est pas trop recommandée. Je choque tout, et j’abats, mais trop loin ! Le bateau s’est couché sur l’eau, bien proprement avec safran hors de l’eau et quille à l’envers… Vous apprécierez ça sur les vidéos de François Dourlen… ! 

Sur la remontée au près, c’était du contrôle, mais il n’a pas fallu négliger le placement. Le vent était assez hétérogène sur le plan d’eau. Il y avait des petites différences dans les prévisions par rapport à la réalité, il fallait rester concentré.  Sur le retour, j’ai réussi à me reposer un tout petit peu mais j’ai vraiment mis l’intensité que cette course réclamait. 

Et la suite ? Il  y a encore des entraînements au Pôle Finistère Course au Large d’ici le départ de la Route du Rhum. Je peux encore progresser pour éviter des erreurs comme à la bouée à Azimut 2. Je suis content de les faire pour peaufiner la préparation et être au top du top le 6 novembre prochain. »