Arrivée APIVIA 48H Défi Azimut

Ce matin,  à 6h 56min 02s, Charlie Dalin et Paul Meilhat ont franchi en tête la ligne d’arrivée des 48H AZIMUT, la course offshore du Défi Azimut-Lorient Agglomération, bouclant ainsi le parcours de 550 milles en 1 jour 15h 48min et 02s à la vitesse moyenne de 13,86 noeuds.

Après une course passée aux avant-postes, le duo signe une nouvelle fois un sans-faute. APIVIA s’est emparé de la première place quelques minutes après le départ jeudi et n’aura jamais donné l’occasion aux autres de changer l’ordre des choses. Tout du long du parcours, aussi bien dans les petits airs que dans la brise, au près comme au portant, ils ont tenu une cadence très élevée et se sont révélés au-dessus du lot.

Pour l’équipe, l’objectif de cette course était aussi de tester les derniers développements de leur IMOCA, comme la garde-robe, et confirmer la puissance de leur paire de foils. Cette victoire fait suite à celle de la Rolex Fastnet Race en août dernier et confirme leur place de favoris pour la Transat Jacques Vabre cet automne.

 

ILS ONT DIT 

Charlie Dalin 

 « J’ai l’impression qu’avec Paul, on navigue ensemble depuis 10 ans ! On n'a presque pas besoin de se parler, les échanges sont super faciles et tout est naturel, je suis super content de l'avoir à mes côtés »

Tout le début de la course jusqu’à l’entrée du front, c’était très serré, on naviguait à vue, avec beaucoup de rythme et contrairement au Fastnet, beaucoup de manœuvres. C’était très physique avec beaucoup de matossage, les changements de voiles. On sort de la dorsale juste devant le paquet dans une nuit avec un peu de lune sur une mer d’huile. Ca ressemblait à une Solitaire du Figaro avec des IMOCA… »

Paul Meilhat 

« C’est dans le front que ça s’est joué. On a attaqué avec une trajectoire plus haute, on a viré les premiers, on s’est décalé. On avait peur d'être vent arrière après le front qui passait assez tard. Finalement, on se retrouve les plus Sud-Est,  c’était une bonne opération pour aborder le contournement de la première marque.

Ensuite au portant, on a eu sans doute plus de vent et de bonnes bascules. Et au bout d’un moment, je pense qu’on n’était plus vraiment dans le même système qu’eux »

Nous avons fait de bonnes modifications cet hiver sur le bateau. En IMOCA, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, il faut toujours chercher le détail, améliorer chaque élément de la performance et penser aussi au confort

Ce Défi donne de la confiance c’est sûr, mais c’est une course à part entière. Tout le monde parle de la Transat Jacques Vabre, mais chaque course a sa physionomie. Le parcours a été choisi au dernier moment en fonction de la météo et il y avait tous les pièges possibles donc c’était passionnant. A chaque fois qu’on vient au Défi Azimut - Lorient Agglomération, c’est super rythmé et plein d’enseignements »