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Les pontons de Lorient La Base se remplissent à nouveau et chacun refait le match de ces 48 heures endiablées. Morceaux choisis des duos à leur arrivée.

CF1 4896© C Favreau / Défi Azimut - Lorient Agglomération

Justine Mettraux et Simon Fisher (11th Hour Racing Team - ALAKA'I), 2èmes des 48H AZIMUT 

"Au début de la course, nous étions dans le groupe de tête, mais plutôt à la quatrième ou cinquième place jusqu’au premier waypoint. Il y a ensuite eu tout un jeu d’empannages et de vitesse. Dans la descente il y avait beaucoup de grains donc c’était difficile de savoir quel bord tirer. Je pense qu’on avait une bonne vitesse sur le portant et ça nous a permis d’enrouler juste devant ARKEA PAPREC le waypoint 3, avant de faire un bord de reaching rapide pour revenir."

"Notre duo fonctionne vraiment bien et le bateau est très performant. C’était un super entraînement pour la Transat Jacques Vabre avec du reaching et du portant relativement forts. Ce résultat est vraiment encourageant."

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Thomas Ruyant et Morgan Lagravière (LinkedOut), 3èmes des 48H AZIMUT

" C’est une course où il y a eu beaucoup de choses, beaucoup de conditions différentes et c’est ce qui nous a plu avec Morgan. Nous ne pouvons pas avoir meilleure préparation que de régater comme cela. 

Je pense que nous avons bien navigué, mais quelques péripéties sur le portant nous ont couté cher. Il a donc fallu cravacher pour pouvoir revenir sur des bateaux, ce qu’on a réussi à faire. Ça fait partie du jeu de la course au large, ça reste un sport mécanique donc l’erreur peut coûter cher."

"De manière très transparente, un spi s’est ouvert en morceaux, c’est le deuxième en deux semaines ! Ça a été une mauvaise expérience du fait du temps perdu à récupérer les morceaux dans les foils et la quille. Nous avons dû nous arrêter une heure, face au vent, en travers de la route. Techniquement ça fait mal, Sportivement aussi. Il a fallu se re-mobiliser et retrouver de l’énergie pour repartir, ce qu’on a su bien faire. une course n’est jamais toute rose, même pour les premiers, et c’est d’autant plus grisant dans la mesure où l'on arrive à trouver des solutions pour s’en sortir.

C’est une super course. Nous n’avons jamais assez d’heures de navigation sur ces bateaux et cette course était une occasion idéale, avec un scénario propice pour travailler plein de points que nous avons du mal à travailler autrement que dans ce cadre. Au-delà du résultat, je pense que nous en sortons beaucoup plus forts." 

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Louis Burton et Davy Beaudart (Bureau Vallée), 4èmes des 48 Heures AZIMUT

"C’était une édition ventée, avec plein de transitions et globalement très intéressante. On s’est bien entraîné, on s’est bien marré et on est allé vite donc tous les ingrédients étaient réunis ! Sur Bureau Vallée, nous sommes encore en cours d’acquisition du mode d’emploi du bateau. Le potentiel est là et lorsque les conditions sont bonnes, ça va très vite. On a le bateau pour faire bien donc c’est à nous d’assurer. On avait de très vieilles voiles et on attend les nouvelles pour la Transat Jacques Vabre."

"A la fin, on est bien revenu sur LinkedOut et à l’arrivée sur Groix, il y avait des zones sans vent. Thomas et Morgan ont été pénalisé avant nous. On y a même cru un moment, mais finalement, ils sont arrivés à ressortir à Pen Men et finir devant."

"Il faut féliciter APIVIA, ils sont impressionnants. On ne les a pas beaucoup vus. Ils sont très affutés, bien préparés, ils ont beaucoup de talent et c’est une démonstration. Bravo !" 

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Sébastien Simon et Yann Elies (ARKÉA PAPREC), 5èmes des 48H AZIMUT

" C’était une super course avec un beau parcours. Nous nous sommes pas économisés donc nous arrivons fatigués. Même si nous sommes un peu déçus de ne pas avoir fait un podium, nous avons le sentiment d’avoir bien progressé et bien navigué. Nous étions deuxièmes à égalité à la troisième bouée, mais nous n’avons pas été très bons sur le dernier bord cette nuit ce qui nous a coûté un peu cher. C’était un bel axe de progression pour la Transat Jacques Vabre et ça nous donne un petit peu de confiance. 

La concurrence est rude. APIVIA est clairement au dessus du lot, on l’a à peine vu. Il y a quand même d’autres grands concurrents comme LinkedOut, 11th Hour Racing Team et Bureau Vallée, on compte sur eux pour la Transat Jacques Vabre. Ça fait plaisir de voir le super niveau dans la flotte car nous nous croisons et cela donne une bataille perpétuelle."

"A chaque fois que nous naviguons nous apprenons quelque chose. Nous voyons bien que le temps nous manquera dans la découverte du bateau. Les jours de navigation restants doivent se compter sur les doigts d’une main donc il va falloir les utiliser au mieux."

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Sam Davies et Nicolas Lunven (Initiatives-Cœur), 6èmes des 48H AZIMUT

“C’était un plaisir de naviguer au contact avec les autres. C’est toujours bien avant la grande course de l’année d’avoir les autres à vue pour s’entraîner, peaufiner les réglages et essayer d’aller encore plus vite. J’apprends à chaque jour passé sur ce bateau et c’est un vrai plaisir que d’essayer de faire mieux que la fois précédente.

J’ai passé quatre ans à préparer le Vendée Globe sur ce bateau, je le connais parfaitement. Nous maîtrisons tous de mieux en mieux la puissance de nos bateaux, surtout les bateaux neufs que nous voyons plus à 100% que l’an passé. Cela explique que la flotte soit si compacte. Hier soir à la bouée nous étions tous à vue, ce qui est incroyable, et un peu dangereux.” 

“Nous avons fait une belle course. j’ai pris beaucoup de plaisir à naviguer. Nous étions à la bagarre avec les autres, il y avait de très belles lumières sur l’eau et j’ai passé un très bon moment à tous points de vue que ça soit sur le plan sportif ou sur l’entente à bord avec Sam et Anne (Beaugé). 

Il y a toujours le plaisir de faire avancer le bateau le plus vite possible, mais aussi de profiter de jolies conditions en mer avec des beaux couchers et levers de soleil. Le bord au portant sous spi hier était réussi, nous avancions bien, donc nous étions ravis !”

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Nicolas Troussel et Sébastien Simon (CORUM L'Epargne), 7èmes des 48H AZIMUT 

“Ces 48H étaitent denses et variées donc c'était un entraînement interessant. Ce Défi Azimut - Lorient Agglomération nous a permis de nous mettre dans le bain pour la Transat Jacques Vabre."

"On a eu de toutes les conditions, petits temps, passage de dorsale, passage de front. C’était varié avec tous les angles ce qui nous a permis de voir les différences entre les bateaux. On progresse à chaque navigation à bord de CORUM L’Epargne."

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Isabelle Joschke et Alain Gautier (MACSF), 8èmes des 48H AZIMUT 

"Nous avons eu des conditions beaucoup plus variées que sur d’autres éditions. Il y a eu de tout et ça nous a permis de pousser le bateau. Top parcours, top conditions. Le front fut rapide et nous nous avons ensuite passé une superbe  journée sous spi où Isabelle nous a fait une layline parfaite vers la troisième marque de parcours."

"Nous avons beaucoup navigué sous spi et l’an passé j’avais décidé de sortir le spi de mes voiles du Vendée Globe donc on redécouvre cette voile et le bateau en mode glisse. Même si nos bateaux accélèrent très vite, le nôtre continue de glisser au portant et donc nous avons des angles différents aux autres. Les bords sur le portant n’étaient pas faciles à choisir, certains étaient bien, d’autres moins."

"Hélas, CORUM L’Epargne est passé à la fin, ils ont des allures ou ils sont vraiment rapides. Il y aura eu des bagarres à tous les niveaux ! 

Nous avons beaucoup essayé de dormir, mais c’est très difficile à certaines allures, entre 25 et 30 noeuds, ou c’est invivable. Il y a eu en plus beaucoup de manœuvres, c’était sympa, mais tout ça fait que nous ne rentrons pas reposés."

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Damien Seguin et Benjamin Dutreux (Groupe APICIL), 9èmes des 48H AZIMUT 

“Contents de terminer ! Ce sont des parcours toujours sympa car il y a différentes allures variées donc nous avons pu essayé tout le jeu de voiles du bord et voir ce qui nous restait à voir avant la Transat jacques Vabre."

"Nous nous sommes vraiment éclatés. Nous avons pris un super départ et avons esayé de jouer aux avant-postes tant que nous pouvions. Forcément les bateaux de dernière génération ont fait parlé la poudre, mais on s’est accroché et nous avons toujours cru pouvoir revenir. Un bon entraînement pour la transat en double !"

"Sur des parcours comme ça, il y a toujours un avantage aux bateaux à foils, mais nous voyons encore que nous ne sommes pas non plus largué. C’est les joies des courses à la voile, rien n’est jamais terminé !"

Romain Attanasio et Sébastien Marsset (Fortinet-Best Western)

« On est bien parti, on avait une bonne vitesse. La nuit tombe dans le paquet de tête, on était content. On passe le front, on se retrouve avec Initiatives, encore une fois ... Je ne sais pas pourquoi…(rires). Après : premier drame. On envoie le J1.5.… Le vent est très variable et ça part assez fort et là c’est l’axe qui casse (au point d’amure). Donc la voile vient sous le vent, tape dans la grand-voile et fait un trou… On ramasse tout comme on peut, la voile fait 195m2 donc c’est un peu long…On met tout dans le cockpit. Déjà au Fastnet, on avait fait le même trou et ça a tenu donc pas de panique. Donc, on repart, sous J2. Là, on envoie le spi et en fin d’après-midi, ça commence à rentrer à 25 nœuds. Puis, ça fait un bruit… Je passe la tête et là, argggghhhh des morceaux de spi partout ... et là, ça met …..très très longtemps à ramasser… »